Manifestations au Kazakhstan contre la hausse des prix du gaz et la capitulation du gouvernement

        La hausse des prix du gaz au Kazakhstan a déclenché l'état d'urgence. Ce qui a conduit à la démission du gouvernement après des émeutes et des arrestations, et les manifestations se poursuivent à ce jour.

La situation dans l'ancienne république soviétique est déroutante : au Kazakhstan, où le gouvernement a démissionné, les ressentiments concernant la hausse des prix du pétrole dans les stations-service se sont transformés en violentes manifestations.

Grave crise dans ce pays d'Asie centrale en raison des manifestations contre la hausse des prix du gaz au Kazakhstan, le président KassymShumart Tokayev a déclaré l'état d'urgence dans certaines parties du pays, et a également limogé le gouvernement mercredi.

Plusieurs policiers ont été blessés et plus de 197 personnes ont été arrêtées lors des manifestations, dont certaines sont devenues violentes, selon les informations du gouvernement.

Des milliers de citoyens sur la hausse des prix du gaz.

Les tentatives du gouvernement pour contenir les protestations en abaissant les prix du gaz ont échoué. La hausse des prix de l'essence automobile a provoqué des troubles au Kazakhstan ce week-end. Les manifestations ont commencé dimanche à Sahanawsin, dans le centre de l'ouest de Manistau, et se sont étendues à d'autres régions du pays.

Plus de 5 000 personnes sont descendues mardi dans les rues de la métropole économique d'Almaty, dans le sud-est du pays, pour exprimer leur colère contre le gouvernement. L'Agence France-Presse a rapporté que certains manifestants ont attaqué des voitures et se sont affrontés avec les forces de sécurité à l'aide de grenades assourdissantes et de gaz lacrymogène.